top of page

Pour toutes nos opérations concernant les déchets, nous avons créé une marque:

"C'est du Propre".

Opération coup de poing, "C'est du propre" a encore frappé le 14 mai! Cette fois ci c'est la côte de Plogoff du coté de Notre Dame de Bon Voyage.

Des personnes nous signalent photo à l'appui cette décharge "sauvage", l'asso alerte les pouvoirs publics, 9h du matin, SOS  sur facebook, 13h, 6 personnes ont répondu présent, 16h début de l'opération.
En tant que président de l'asso, je suis profondément touché par la réactivité des Capistes et de leur réponse à notre appel à l'aide pour enlever ces deux tas d'immondices sur le sentier côtier à Plogoff!
Ce fut harassant, uniquement à pied et la côte est longue quand on est chargé!
Merci à vous tous et ceci trés chaleureusement

 

 

 

C'est du Propre. Le 07 mai à Trépassés, viens avec ton sac poubelle!

Opération C'est du Propre, un bon relationnel, une bonne adhésion du public.
Bilan journée:
- 17 sacs de ramassés, beaucoup de petits bouts de plastiques.
- 18 participants
- De nombreuses personnes sensibilisées sur les problèmes de déchets côtiers, nos plaquettes ont été bien perçues, les photos un peu "chocs" ont interpellé.
- Les enfants ont porté un intérêt sur le sujet.
-Certains habitants du Cap Sizun demandent à ce que l’opération se renouvelle.
- Quelques locaux nous ont signalé des endroits à nettoyer, notamment sur les communes de Plogoff et Primelin.

 

 

Les Opérations « C’est du Propre ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

​

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Environ 80% des débris marins seraient d’origine terrestre, tandis que Les 20% restants seraient produits lors d’activités en mer.

 

 

 

Ils sont essentiellement constitués de matière plastique et synthétique.

 

Les principaux déchets solides trouvés en mer et sur le littoral sont :

 

Les sacs plastiques, les mégots de cigarettes, les ballons de baudruche, les cordages, les morceaux de filets, les emballages de produits alimentaires, etc…

 

 

 

On estime à 300 millions de tonnes la quantité de plastique présente dans les océans"

 

Ce printemps donc, le catamaran de 18 mètres de l’expédition « 7e continent » a parcouru quelques 2500 km dans le gyre de l’Atlantique nord pour y faire des prélèvements, cartographier cette pollution, quantifier et caractériser les macros, micros et nano-débris. Bref, faire un état des lieux. Le résultat est édifiant : on y trouve en moyenne 90 macros déchets par km2 et quelques 200 000 par km2 de micro déchets !

 

Sans compter les nano déchets invisibles qui s'accumulent également dans cette soupe de déchets improprement baptisée le 7e continent.

 

Une étude américaine (2) parue le 24 septembre a ainsi montré que l'on retrouve des traces de ces débris de plastiques dans la nourriture – poissons et coquillages - consommée par l'homme. Cette étude a été menée à partir de produits vendus sur les marchés de Makassar en Indonésie et de Californie aux États-Unis. Dans le premier cas, des débris anthropogéniques ont été retrouvés dans 28% des poissons et dans 55% de toutes les espèces. De même, aux États-Unis, 25% des poissons étaient concernés sur 67% des espèces identifiées, et 33% des coquillages.

 

 

 

      Le plancton est la base de la chaîne alimentaire en milieu marin. Seulement, au niveau de la plaque de déchets du Pacifique, on retrouve jusqu'à 6 fois plus de plastique que de plancton.
 
     Tout objet en plastique, peu importe sa taille, se fragmente en million de petites particules microscopiques sous l’effet du sel de mer, des rayonnements ultraviolets et des mouvements de l’eau permettant aux différents objets de s’entrechoquer.
C’est ainsi que le plancton est confondu avec le plastique par ses prédateurs. Ce plastique réduit en petits morceaux est aussi directement ingéré par les oiseaux et les poissons, qui les confondent avec de la nourriture viable. C’est ainsi que l’homme se retrouve involontairement contaminé par ses propres déchets.

Une étude menée dans ces eaux a montrée que 35% des poissons environnant la plaque avait ingéré ce type de microparticules de plastique. Un exemple d’espèce ayant ingéré du plastique est l’albatros Midway ; les parents albatros partent pêcher pour nourrir leurs petits et prennent les bouts de plastique microscopiques pour de la nourriture potentielle. Voilà comment meurent des dizaines de milliers d’albatros chaque année, l’estomac rempli de morceaux de plastique plus ou moins gros.

 

 

 

     L’impact de ces déchets sur la faune marine est dramatique, car ces débris de plastiques retrouvés dans les estomacs des animaux donnent l’impression à ces derniers d’être rassasiés, ils arrêtent donc de chercher de la nourriture. Ces déchets sont l’origine d’intoxications, d’empoisonnement ou encore d’occlusions intestinales. Les particules microscopiques de plastiques sont des « éponges à polluant persistant ».
     Les Polluants Organiques Persistants, dits P.O.P., s’accumulent dans les organismes vivants et sont capables de résister dans ces environnements. A long terme, ces polluants produisent des effets toxiques comme la dégradation du système immunitaire de l’être vivant contaminé et des effets sur la reproduction et sont responsables du développement de propriétés cancérigènes.
     Mais les microparticules de plastiques ne sont pas les seules sources de dégâts importants sur les animaux marins, les macro-déchets ne sont pas pour autant innocents. Ils sont également cause d’effets « d’emmêlement » pouvant causer des blessures graves, des étouffements, des infections ou encore des mutilations. Ces macro-déchets touchent tous les animaux marins, sans exception.

 

Crédits: Luc Fitoussi (luc.fitoussi@gmail.com).  http://lehuitiemecontinent.blogspot.fr/      Rédacteurs et propriétaires du site: Luc Fitoussi, Quentin Devinzelles, Icham Benetayeb, Alexandre Vinel .

 

 

     D’après l’ONU, au moins 267 espèces marines dans le monde sont concernées par l’ingestion de déchets marins. Dans les détails, l’ONU affirme que 86% des espèces de tortues de mer sont atteintes, 44% de toutes les espèces d’oiseaux le sont également, mais aussi que 43% des mammifères marins (tous confondus) sont touchés.

 

A l'échelle de la biodégradabilité des déchets, à l'heure actuelle nous mangeons des poissons contaminés par les déchets plastiques de Louis XIV! Heureusement qu'il n'en avait pas!

 

 

 

Dans les premières semaines de l'année 2016, une trentaine de cachalots se sont échoués sur les littoraux de la mer du Nord (Angleterre, Pays-Bas, Allemagne...).

Les petits mangent les gros !

 Les baleines s'échouent par dizaines sur les côtes européennes, leurs estomacs remplis de déchets plastiques

Une équipe de scientifiques a découvert qu'un cachalot de 4,5 tonnes, retrouvé échoué sur une plage d'Andalousie, dans le sud de l'Espagne, était mort après avoir avalé de grandes quantités de plastique provenant des serres qui protègent les cultures intensives de la région.

 

 

 

 

 

"Il y avait une dizaine de mètres de cordes en plastique, des bâches servant à couvrir l'extérieur et du plastique utilisé à l'intérieur et même deux pots de fleurs", témoigne-t-il.

 

En tout, plus de 17 kilos de déchets provenant principalement de serres, d'après l'enquête menée par son équipe, dont près de 30 mètres carrés de bâche, remplissaient l'estomac du mammifère.

 

Long de près de 10 mètres, le spécimen étudié s'était échoué en mars 2012 sur une plage au sud de Grenade, non loin d'Almeria, dans un "état d'amaigrissement avancé".

 

"C'est comme s'il avait une pierre dans l'intestin : plus rien ne passait. Il y avait tellement de plastique que ça a fini par exploser", explique Renaud de Stephanis.

 

 

 

 

Le plastique c'est fantastique ! Certainement... Mais à quel prix pour le vivant et l'environnement ? Aujourd'hui la pollution marine est telle que nos océans sont envahis d'une véritable soupe de microplastiques qui se concentrent au gré des courants marins. Bien qu'invisible, cette pollution marine entraîne la mort de centaines de milliers d'oiseaux, de tortues. Et les plus gros déchets tuent des dizaines de cétacés, leurs estomacs remplis de plastique !

Fin juillet 2013, un cachalot de 14 m de long pour près de 50 tonnes a été découvert, échoué sur une plage de l'île de Terschelling (Pays-Bas). Les secours n'ont pas réussi à le remettre vivant à l'eau, et pour cause : une autopsie a révélé que son estomac était rempli de plastique. Et ce ne sont pas des sacs plastiques qui constituent la majeure partie de cette effroyable découverte mais des morceaux constitutifs des serres agricoles utilisées aux Pays-Bas pour cultiver notamment des tomates.

 

Les impacts sur l’homme


Les plastiques ont une durée de vie moyenne, qui dépasse les cinq cents ans. Au fil du temps, ils se désagrègent, mais leur structure moléculaire ne change pas. C’est ainsi qu’apparaissent des quantités colossales d’une sorte de sable de plastique. En effet, deux types de phtalates sont très dangereux pour l’Homme : le bisphénol A et le polyéthylène téréphtalate. Les animaux marins tels que les poissons, coquillages etc. présents dans notre alimentation quotidienne ingurgitent ces matières non biodégradables. Notre chaîne alimentaire est polluée par ces dernières et c’est tout notre écosystème qui est mis en danger.

Ainsi, l’Homme, en fin de chaîne alimentaire, subirait les conséquences de l’ingestion de plastiques involontaire de la faune marine qui constituerait son alimentation.


Ø PHTALATES LES PLUS CONNUS DANS LES PLASTIQUES :
- La polémique du bisphénol A :
Des molécules dangereuses se retrouvent aussi bien dans les canettes de boissons gazeuses que sur les biberons et bouteilles plastique. Certaines entreprises ont déjà commencé à retirer ces produits de la vente ou ont remplacé le plastique qui les composait car ils contenaient du bisphénol A.

Ces quelques exemples de produits de la vie quotidienne contiennent des bisphénols A (BPA). Ces molécules sont utilisées pour faire du polycarbonate, un plastique dur et transparent. C’est l’influence hormonale des BPA qui soulève la controverse : les bisphénols A agissent comme des œstrogènes. Chez l’Homme, ils peuvent entraîner des dérèglements hormonaux. On les soupçonne aussi de causer certaines formes de cancers.

Chaque fois qu’on utilise une bouteille qui contient des bisphénols A, une certaine quantité se libère dans le produit contenu. La chaleur favorise ce transfert.
- PET : Polyéthylène téréphtalate :
Selon des toxicologues allemands, le polyéthylène téréphtalate serait dangereux pour la santé et porterait atteinte à la fertilité humaine. C’est un polymère de synthèse thermoplastique recyclable, principalement utilisé pour la fabrication de bouteilles, flacons, pots, films alimentaires, briques d'emballages de liquides alimentaires (lait ou jus de fruit)…
Début 2009, une étude allemande a démontré que le PET serait responsable de la libération dans l'eau de perturbateurs endocriniens.

Les particules qui sont retrouvées dans les océans suite à la dissociation de matière plastique (« soupe plastique ») ont certainement une ou plusieurs de ces molécules dans leur composition chimique. Nos plastiques, très difficilement biodégradables, font transiter ces molécules cancérigènes dans les océans. Les pesticides, phtalates, parabens sont aussi présents dans d’autres types de déchets : avec notamment ceux issus de l’agriculture intensive ou productiviste.

bottom of page